Herpèsvirus équins et environnement : ce qu’il faut savoir pour protéger les chevaux lors des rassemblements
Les herpèsvirus équins de types 1 et 4 (HVE-1 et HVE-4), responsables de la rhinopneumonie équine, sont particulièrement redoutés par la filière. Ils peuvent provoquer des épidémies d’ampleur, aux conséquences sanitaires et économiques importantes. Même chez des chevaux vaccinés, le virus peut éventuellement se réactiver sous l’effet d’un stress (transport, traitement, changement d’environnement) et être excrété sans pour autant que des signes cliniques soient présents, contribuant ainsi à la contamination d’autres chevaux. Lors de rassemblements équestres, la détection des herpèsvirus dans l’environnement (sur différentes surfaces ou dans l’eau) devient un outil précieux pour repérer la présence d’un risque et ainsi limiter les risques de propagation. De récentes études ont également mis en évidence que le virus pouvait survivre plusieurs jours dans l’eau et sur des surfaces inertes, constituant ainsi des sources de contamination indirectes souvent sous-estimées. Face à ces nouvelles connaissances, il semble essentiel d’adapter les pratiques : mise en place de systèmes de surveillance environnementale, adoption de protocoles de désinfection rigoureux et adaptés aux conditions des rassemblements, et vérification ultérieure de leur efficacité.