L’artérite virale équine est une maladie contagieuse : elle se transmet par deux voies : respiratoire et sexuelle. L’infection ne s’accompagne généralement d’aucun symptôme mais certaines souches pathogènes peuvent provoquer des avortements. Les étalons sont les réservoirs de la maladie. Ils peuvent, suite à une infection, excréter le virus dans leur semence pendant plusieurs mois et contaminer les juments. La faute à la testostérone ! La maladie s’était faite discrète depuis l’épidémie normande de 2007 mais, depuis 2018, on observe une recrudescence des cas. Un vaccin existe pour protéger les étalons. Une rupture d’approvisionnement a perturbé les saisons de monte des Pur-sang en 2024 et 2025. Heureusement, les dépistages réguliers des reproducteurs semblent avoir porter leurs fruits. Il est essentiel que la filière s’organise pour mieux surveiller la maladie et agir efficacement en cas de dépistage positif dans le cheptel français.